1968, Dave est parvenu à convaincre Eddy Barclay de produire son premier disque: « Si je chante ». Ce n'est que 10 ans plus tard, lors de son arrivée chez CBS, en 1974, qu'il connaît réellement le succès.
Parfois, les happy days ne sont pas forcément liés au succès. Parfois, ils relèvent juste du symbole. C’est ce qui s’est passé pour Wouter Otto, un petit garçon néerlandais passionné d'eau et de musique, dès son plus âge. Il grandit à Amsterdam. Un jour, ses parents prennent la clé des champs et s'installent à la campagne. Oui, mais voilà. Amsterdam ne quittera à peu près jamais le petit garçon, qui y retournera dès son adolescence.
Wouter a 14 ans quand il apprend à jouer de la guitare et du piano. C'est aussi à 14 ans qu'il se fait embaucher dans une imprimerie. Ce premier emploi a tout d'un symbole : il va y fabriquer des pochettes plastiques destinées à protéger des albums, des 33 tours. Et, pendant qu'il confectionne ces plastiques pour les pochettes, Wouter poursuit son apprentissage musical. Ses influences vont tous azimuts, Everly Brothers, Gene Pitney ou encore... Roy Orbison.
Deux ans plus tard, il faut trouver un métier. Alors, à 16 ans, Wouter Otto envisage des études de théologie. Oui, quand on sait que Wouter s'appellera bientôt Dave, il y a de quoi sourire. Les études de théologie ne sont pas vraiment faites pour lui (ou était-ce le contraire ?). Alors, il se tourne vers le droit. Résultat : pas mieux. L'homme veut reprendre les canaux. Et la musique ne va plus le quitter.
En 1963, il a 19 ans. Et il enregistre son premier 45 tours à Londres. Commercialisé uniquement aux Pays-Bas, il est tellement collector qu'il est devenu absolument introuvable. Par contre... En matière de trouvaille, Wouter Otto s'est déniché un nom de scène, il s’appellera Dave Rich. Il a 21 ans quand il décide de quitter les Pays-Bas par les voies fluviales. Direction le Sud. La Belgique. Après la Belgique, il y a Jeumont, dans le nord de la France. Mais la direction, c’est Paris, où il accoste au pied de la tour Eiffel.
Pour gagner sa vie, Dave Rich fait la manche. Parcours classique : il chante dans les restaurants et les bars. La fortune n'étant pas au bout du couloir, Wouter a décidé de rejoindre l’autre Sud, le Midi de la France. Direction Saint-Tropez. Il paraît que c'est là que tout se passe désormais. Il y fait une rencontre déterminante, mais pas beaucoup plus rentable. Eddie Barclay va produire son tout premier disque, "Si je chante".
C'est le HAPPY DAY de celui qui s'appellera désormais DAVE. Son premier EP en français est né. Nous sommes en 1968 et il est même parvenu à convaincre Eddy que ce disque comporte une pochette ouvrante (ce qui est encore un luxe). "J'y suis resté 10 ans et je n'ai pas vendu un seul disque", ironisera plus tard Dave. Et pour cause, il faudra attendre son arrivée chez CBS, en 1974, pour connaître le vrai, le GRAND succès.
N'empêche. Tout est déjà là en 1968. La voix. La chevelure. L'accent. Même s'il explosera plus tard, aux yeux du public français, DAVE est un peu né, avec "Si je chante".
Happy Days est une séquence qui plonge les auditeurs dans leurs souvenirs d'enfance ou d'adolescence... bref, dans leurs plus belles années. Musique, découvertes, événements heureux, inventions : ce rendez-vous est immersif, diversifié et positif. Et, pour celles et ceux qui n'ont pas vécu ces deux décennies – ou qui sont né(e)s trop tard -, « Happy Days » sera un documentaire vivant. On y parle de concerts, de la carrière de nombreux artistes, de styles de Musique comme la pop, le rock, le jazz ou encore la variété française. Happy Days a également pour vocation de vous replonger dans le meilleur des années 60 et des années 70 à travers des souvenirs variés.