Né de l’amitié entre Gilles Dewalque et Maxime Lhussier, Pale Grey s’est affirmé avec des influences anglo-saxonnes. Leur premier album « Best Friends » marque une étape clé, propulsant leur carrière internationale.
L’histoire de Pale Grey commence par celle de deux amis, Gilles Dewalque et Maxime Lhussier, deux multi-instrumentistes passionnés par les sons anglo-saxons, qui ont grandi à Malmedy.
"Là-bas, nous étions un peu seuls sur notre planète," se souvient Maxime autour d’un double expresso.
À l’école, leurs goûts musicaux faisaient d’eux des "extraterrestres". Plutôt que de se fondre dans la masse, ils ont choisi d’affirmer leurs différences en formant un groupe.
Entre basse et guitare, ils bricolent des mélodies à l’aide d’ordinateurs, synthétiseurs et boîtes à rythmes, construisant ainsi un univers sonore à la fois artisanal et fragile. Leur démarche prend forme en 2011 avec la sortie de "Put Some Colors", un premier EP de huit titres, mélange audacieux de pop moderne, de touches électroniques délicates et d’une ardeur toute adolescente. Inspirés par des groupes comme Phoenix et The Notwist, ils naviguent entre influences franco-allemandes tout en affirmant leur propre identité.
Cependant, pour faire vivre ces compositions en live, il leur fallait s’entourer de nouveaux membres. L’arrivée de Jan Montens aux claviers et Benoît Damoiseau à la batterie transforme le duo en un quatuor et donne à Pale Grey une nouvelle dimension.
Très vite, leur musique dépasse les frontières belges, et le groupe décroche plusieurs dates à l’étranger, témoignant de cette envie d’ailleurs qui fait partie intégrante de leur ADN.
Installés à Liège et soutenus par le collectif JauneOrange, ils sortent en 2013 leur premier album "Best Friends", un hommage à l’amitié, à la nostalgie des beaux jours, à l’amour et à la pop alternative.
Avec ce disque, Pale Grey élargit encore ses horizons, quelque part entre l’Amérique de The Postal Service et la Norvège de The Whitest Boy Alive. Après une tournée intense, les membres du groupe prennent une pause pour s’engager dans d’autres projets : Dan San pour l’un, Roscoe, The Feather et MLCD pour les autres.
Cette période de respiration artistique leur permet de se ressourcer avant de revenir plus forts et plus inspirés que jamais.
Chaque jour, Fred Maltesse présente des artistes belges qui font briller nos couleurs à l'international.