Avec Sabine Mathus et Fabrice Staal, redécouvrez Jean-François Michaël : son tube intemporel Adieu jolie Candy, ses collaborations avec Renaud et Stéphanie de Monaco, son lien fort avec la Belgique et ses souvenirs émouvants partagés dans Zénior.
Chaque vendredi, Sabine Mathus reçoit Fabrice Staal, rédacteur en chef du magazine Zénior, pour une plongée dans la mémoire musicale collective. Cette semaine, c’est un artiste qui incarne toute la fin des années 60 que Fabrice met à l’honneur : Jean-François Michaël.
Son nom est à jamais associé à un titre devenu culte : Adieu jolie Candy. Sortie en 1968, la chanson signée Alain Boublil et Michel Berger connaît un succès fulgurant : un million d’exemplaires vendus dans soixante pays, dont 750 000 en France. Et dire qu’il s’agissait du tout premier single enregistré sous ce pseudonyme ! Car avant Jean-François Michaël, il y avait Yves Roze, un jeune chanteur encore méconnu. Comme quoi, un nom peut parfois changer une vie.
Fabrice raconte aussi l’origine étonnante du titre : Michel Berger avait demandé à Yves de poser sa voix sur une maquette pour un film intitulé Candy. Le destin a transformé cet essai en un succès planétaire. La chanson sera traduite et reprise en italien, en espagnol et même en japonais, traversant les générations sans jamais perdre de sa fraîcheur.
Mais Jean-François Michaël n’est pas seulement un interprète. Il est aussi un producteur de talent. Dans son interview accordée à Zénior, il évoque sa collaboration avec Renaud pour Laisse béton (1977), mais aussi l’aventure d’Ouragan, tube planétaire porté par Stéphanie de Monaco en 1986. Au départ réticente, la princesse se laisse convaincre par les paroles, qui faisaient écho à sa propre vie. Résultat : 29 semaines dans le Top 50 et plus de deux millions d’exemplaires vendus, en comptant la version anglaise Irresistible. La chanson connaîtra ensuite une seconde vie au cinéma et même sur la scène des Enfoirés avec Alizée et Marc Lavoine.
Fabrice souligne également le lien fort qui unit Jean-François Michaël à la Belgique. L’artiste a vécu à Woluwe-Saint-Pierre et garde une tendresse particulière pour notre pays. Il confie avoir été profondément touché par la disparition d’amis chers : Annie Cordy et Claude Barzotti.
Un parcours riche, entre succès intemporels, collaborations marquantes et fidélité au public. À découvrir dans les pages de Zénior, où l’artiste livre ses confidences et ses souvenirs.
Fabrice Staal rejoint Sabine Mathus dans Entre-nous pour feuilleter Zenior, le magazine 100 % positif qui réveille nos souvenirs. Au programme : confidences et archives autour des grandes idoles des années 60 et 70… comme si l’on rouvrait l’album de famille.