Sunday Charmers, duo bruxellois mêlant pop, indie rock et post-punk, revient avec Blue, hymne à l’acceptation de soi. Leur musique, sincère et immersive, explore hypersensibilité et angoisses modernes. Ce nouvel album confirme leur maîtrise de transformer la mélancolie en lumière.
Sunday Charmers, c’est avant tout l’histoire de deux frères bruxellois unis par un projet ambitieux : donner vie à la mélancolie. En mêlant habilement pop, post-punk, indie rock et soul, ils brisent les conventions pour créer un univers unique, à la fois sauvage et onirique. Cet univers prend toute sa dimension sur scène, lors de performances passionnées et immersives qui laissent une empreinte indélébile.
Après deux albums qui ont enflammé les scènes belges (Madeleine, Botanique, Reflektor, Belvédère, Entrepôt…) et séduit les radios, tout en amorçant leur carrière en France, Sunday Charmers signe un retour fracassant avec un nouvel album à la hauteur de leurs ambitions. En repoussant les limites des genres musicaux, ils élaborent une signature sonore à la croisée des époques : un pied dans le passé, l’autre résolument tourné vers l’avenir.
Leur musique, à la fois explosive et éthérée, se distingue par une sincérité profonde. Portée par des mélodies oniriques et une énergie viscérale, elle s’inscrit dans un mélange d’influences allant de The Cure à Billie Eilish, en passant par Flavien Berger. Avec ce nouvel opus, le groupe choisit d’explorer des thématiques encore plus personnelles, telles que l’hypersensibilité et les angoisses du monde moderne, des sujets qui résonnent chez un large public.
Leur premier single, "Blue", est une porte d’entrée hypnotisante dans cet album. Ce morceau résonne comme un cri dans la nuit, un hymne à l’acceptation de soi, pour apprendre à vivre avec ses blessures et sa mélancolie. "Blue", c’est une couleur qui teinte tout, comme un filtre qui intensifie et approfondit notre regard sur le monde.
Sur "Blue", Étienne (chant, guitare) se livre sans retenue. Il nous emmène dans les méandres de ses émotions et de cette anxiété qui nous happe. Puis vient le refrain, comme une délivrance, une épiphanie, où l’on prend conscience de sa propre valeur. Le morceau se termine dans une communion intense, où tous les membres du groupe s’unissent pour un final choral, véritable messe musicale.
Avec cet album et des titres comme "Blue", Sunday Charmers continue de captiver et de transporter leur public, prouvant une fois encore qu’ils maîtrisent l’art de transformer la mélancolie en lumière.
Chaque jour, Fred Maltesse présente des artistes belges qui font briller nos couleurs à l'international.