Nous sommes le 15 octobre 1969. Un film de Noël va faire pleurer la planète entière. Happy Day pour Terence Young. Le réalisateur britannique signe un film franco-italien attachant, adapté d'un roman de Michel Bataille, l'arbre de Noël.
L'histoire du film ? Bourvil vous en parle lui-même...
Pascal a dix ans. Sa maman est morte accidentellement. Son père est un riche homme d'affaires franco-américain. Au début du film, c'est le début des vacances d'été. Pascal veut les passer en Corse.
Là, au bord de la mer, un avion militaire explose, lâchant une bombe atomique. Irradié, Pascal est atteint de leucémie. Selon les médecins, il n'a plus que six mois à vivre. Laurent, décide d'offrir à son fils tout ce dont il rêve.
Il l'emmène vivre au château qu'il a acheté. Là, ils retrouvent Verdun (Bourvil), qui fut son compagnon de résistance. Enfin arrive Noël, qui sera le dernier de l'enfant.
D'accord, c'est un sujet dramatique, mais comme le dit Bourvil...
Dans ce film, d’une tendresse infinie, Bourvil apparaît dans un registre dramatique, avec un jeu retenu et mélancolique qui surprend lorsqu’on est habitué à ses rôles comiques. L'air de rien, c'est LE FILM qui lui a permis de montrer « l’autre visage » de l’acteur. Curieusement, ce n'est pas non plus n'importe quel film. Il s'agit d'un des derniers longs métrages de Bourvil, qui nous quittera quelques mois plus tard, en septembre 1970.
Le podcast Happy Days vous replonge dans les années 60 et 70, revisitant la folie musicale, les icônes comme Johnny, Brel ou les Beatles, et les grands événements culturels et scientifiques de l'époque. Chaque épisode propose un voyage nostalgique à travers les souvenirs marquants de ces 2 décennies