Après une immersion en Sibérie chez les tribus mongoles, Loic Videtta rejoint le groupe Black Mirrors. Son projet solo Black Orchid Tribe mélange grunge, blues sioux et folk. Il vient de sortir une session live de Better Run, capturant l'énergie brute qui le distingue sur scène.
Loic Videtta, 30 ans, c'est un gars qui a déjà pas mal roulé sa bosse. Il a traversé des épreuves de vie assez intenses, et pour se reconstruire, il est parti vivre chez les tribus mongoles, en pleine forêt sibérienne, dans la Tayga. C'est un endroit mystique, le berceau des Chamanes, et c’est là qu’il a vraiment fait face à la vie, à la mort, et qu’il a appris, sans filet, ce que c’est que le réel.
Puis, il s’est fait repérer par le groupe Black Mirrors. Et là, tout a changé. Il a pris goût aux tournées internationales, et surtout à la scène, qui est devenue son véritable terrain de jeu. Pour lui, c’est l’endroit idéal pour libérer toute son énergie débordante et ses vibes communicatives.
Sur son chemin, Loic a aussi croisé des mentors qui ont beaucoup compté pour lui, comme Pierre Lateur (Black Mirrors) et David Cagiari, le leader du groupe britannique *Appartment*. Ces deux-là l’ont aidé à canaliser sa créativité et à trouver un son qui lui est propre, un mélange unique entre le grunge des années 90 et un blues sioux à la *Dead Man*, le tout avec des touches de folk des grandes plaines.
Aujourd’hui, Loic a son propre projet solo, Black Orchid Tribe, qui prend la forme d’un groupe en live. D'ailleurs, il vient tout juste de sortir une session live du morceau Better Run, un bon moyen de découvrir ce qu’il fait vraiment, avec toute l’énergie organique qu’il sait transmettre sur scène. Il est sur une belle lancée, et je pense qu’il ne va pas s'arrêter là !
Chaque jour, Fred Maltesse présente des artistes belges qui font briller nos couleurs à l'international.