6 juin 1980 : Olivia Newton-John sort Xanadu avec Electric Light Orchestra. Tube étrange, sucré, symphonique, porté par un film kitsch et une voix cristalline. Le single devient numéro 1 en Belgique. Et tout l’été, on rêve d’un palais doré, au rythme du disco.
Nous sommes le 6 juin 1980. C'est un sacré Happy Day pour Olivia Newton-John et pour un pari très risqué. La chanteuse s'affiche en rollers et en robes fluos pour la sortie de son nouveau 45 tours. Ce jour-là, sort en effet une chanson qui va électriser tout l’été. Son nom : Xanadu.
C’est un drôle de mélange. Un cocktail entre de la pop sucrée (dont elle a le secret) et une forme de rock symphonique, très loin de son univers.
C'est une chanson de contraste. D’un côté, la voix douce d’Olivia. De l’autre, les guitares et les violons de synthèse d’Electric Light Orchestra. Ensemble, ils signent sans le savoir ce qui va devenir le tube de l’été 1980, et un générique inoubliable.
Car oui, c'est plus qu'une chanson. C'est la musique du film du même nom, à savoir Xanadu. Une comédie musicale totalement kitsch, où Olivia joue une magnifique muse venue de l’Olympe qui débarque dans une discothèque à Los Angeles. Oui, c’est exactement aussi étrange que ça en a l’air. Et c’est ce qui fait tout son charme.
Dès sa sortie, le single est un raz-de-marée. Il devient numéro 1 au Royaume-Uni, mais aussi chez nous en Belgique. Impossible d’y échapper…
Et puis, il y a ce mot… Xanadu. Il vient d’un vieux poème anglais, qui évoque un palais de rêve. Alors, forcément, cet été-là, tout le monde veut y croire. Xanadu fait la joie de la Costa Brava. Et quand le soleil se couche, la voix d’Olivia résonne dans toutes les discothèques. C'est ce qu'on appelle un tube de l'été électrisant...
Titre : Olivia Newton John “Xanadu”
Le podcast Happy Days vous replonge dans les années 60 et 70, revisitant la folie musicale, les icônes comme Johnny, Brel ou les Beatles, et les grands événements culturels et scientifiques de l'époque. Chaque épisode propose un voyage nostalgique à travers les souvenirs marquants de ces 2 décennies