15 juin 1965 : Hervé Vilard, tout juste 18 ans, sort Capri, c’est fini. Une rupture chantée qui deviendra un tube. 3 millions de disques, numéro 1 en Belgique. De Capri à Feluy, la France romantique vibre pour ce refrain doux-amer. Même Marguerite Duras en est touchée.
Nous sommes le 15 juin 1965. Happy Day pour un jeune inconnu qui s’apprête à faire chavirer les cœurs tout l'été avec sa toute première GRANDE et VRAIE chanson. Il s’appelle Hervé Vilard, il a 18 ans. Presque 19. Et ce jour-là sort un 45 tours qui va porter le reste de sa carrière. Son titre : Capri, c’est fini.
L’histoire est simple. Un amour de vacances, une île italienne, et une fin annoncée. Les paroles évoquent en effet une rupture amoureuse. Le lieu du crime : l'île italienne de Capri.
La chanson commence comme une carte postale estivale… et se termine en chagrin noyé dans des paroles de Marcel Hurten.
Ce qui est assez amusant, c'est que pour l'élaboration de ce disque, Hervé s'est inspiré d'une chanson de Charles Aznavour, C'est fini, sortie également en 1965, et dans laquelle celui-ci répétait plusieurs fois « c'est fini… ».
Cela dit, pour un tube de l'été, ce n'est pas une promenade de santé. Sa maison de disques est peu enthousiaste. La chanson est même refusée par le jury du concours la Rose d'or d'Antibes. Mais c'est, une nouvelle fois, la radio qui va tout changer. Le titre est diffusé sur Europe numéro 1. La suite ?
Le titre devient numéro 1 en Belgique dès juillet, et s’impose en France comme la chanson d’amour de l’été 65. Un succès fulgurant : plus de 3 millions d’exemplaires vendus. Hervé Vilard passe en quelques semaines du quasi-anonymat à la une de tous les magazines. Et son image romantique va marquer toute une génération.
Une chanson sur la fin… qui lance une carrière. Une chanson triste… qui fait danser. Et tout l’été 1965, de Capri à Feluy, de Remini à Ougrée, ce refrain résonne dans tous les cœurs. Y compris celui de Marguerite Duras. Dans ses mémoires, Hervé Vilard raconte : « Elle m'a écrit plusieurs lettres et me disait que Capri était pour elle la plus belle chanson d'amour de TOUS les temps... »
Le podcast Happy Days vous replonge dans les années 60 et 70, revisitant la folie musicale, les icônes comme Johnny, Brel ou les Beatles, et les grands événements culturels et scientifiques de l'époque. Chaque épisode propose un voyage nostalgique à travers les souvenirs marquants de ces 2 décennies