Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70

Pretty Woman : Roy Orbison enflamme la fin de l’été 64

23 juillet 2025 | 2 min 32 sec

Août 1964. Roy Orbison chante Pretty Woman, inspiré par sa femme. Trois accords de guitare et un refrain immédiat. Numéro 1 mondial, 7 millions de disques. En Belgique, la chanson devient le slow de rentrée, celui qu’on entend des rives de la Dyle jusqu’à la Vesdre.

Nous sommes le 20 août 1964. Oui, c'est tard dans l'été, mais c'est toujours l'été.

Happy Day pour un chanteur texan caché derrière ses lunettes noires. Un certain Roy Orbison que personne ne connaît. Ni ma mamy, qui vient de fêter ses 44 ans, ni la voisine qui ne jure que par Elvis.

Bref, ce jour-là, notre Roy sort un nouveau single dont il n'imagine même pas le déferlement... C'est "Oh, Pretty Woman".

D'ailleurs, bien dissimulé derrière ses lunettes noires, il ne sait pas encore, mais il vient de signer le plus grand succès de sa carrière… et l’un des derniers tubes de l’été 64.

La chanson est écrite en quelques heures à peine. Roy Orbison est chez lui, avec son complice Bill Dees, quand sa femme Claudette (oui elle s'appelait vraiment Claudette) lui annonce qu’elle sort faire des courses. Il lève les yeux, la regarde s’éloigner, et lâche : “Pretty woman, walking down the street…” En moins d’une journée, le morceau est bouclé. Enregistré aussitôt. Et expédié aux radios dans la foulée.

Dès sa sortie fin août aux États-Unis, le succès est immédiat. Et en quelques jours, la chanson traverse l’Atlantique. Je pense qu'elle a pu prendre la Malle à Ostende, mais ce n'est pas documenté ! En Belgique, elle grimpe dans les classements dès la première semaine de septembre. Ce sera donc, parce que je vous vois venir, un tube de la fin de l'été et un disque de rentrée. Boum, les 2 à la fois.

Ce qui marque, c’est le riff d’intro. Trois accords de guitare, simples et efficaces, qui deviendront un classique du rock. Et tout ça bouclé en quelques heures.

Ma grand-mère Henriette découvre la voix de Roy Orbison, capable de monter haut sans jamais forcer.

Oh, Pretty Woman devient numéro 1 dans plus de dix pays. Il se vend à plus de 7 millions d’exemplaires. Et même s’il date d’août, c’est le refrain qu’on retient de l’été 64, celui qui ne souffre aucune griffe dans les juke-boxes, les bals et les cafés au bord du Geer, de la Vesdre, de la Semois et peut-être aussi de la Dyle.

"Pretty Woman" reviendra par la grande porte, mais beaucoup plus tard, en 1990, dans un film... 2 ans après la mort du grand Roy Orbison !

A la suite...

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Le podcast Happy Days vous replonge dans les années 60 et 70, revisitant la folie musicale, les icônes comme Johnny, Brel ou les Beatles, et les grands événements culturels et scientifiques de l'époque. Chaque épisode propose un voyage nostalgique à travers les souvenirs marquants de ces 2 décennies

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Pretty Woman : Roy Orbison enflamme la fin de l’été 64
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