Dans l’album souvenir des Happy Days de 1971, arrêt sur son le 1ᵉʳ août. Mais d’abord. Petit flashback. En novembre 1970. Le cyclone Bhola dévaste la côte de ce qui était encore alors le Pakistan oriental. Ce territoire, il deviendra plus tard le Bangladesh.
George Harrison, un artiste engagé pour le Bangladesh
Cette catastrophe émeut George Harrison. Le guitariste connaît bien la région. C'est un peu lui qui a inspiré le virage spirituel des Beatles au milieu des années 60. Comme dans… Here comes the sun. George est touché. Il veut se rendre utile. Alors, il cherche un moyen de venir en aide à la population.
The Concert for Bangladesh : une idée révolutionnaire
Pour cela, il va se rapprocher de Ravi Shankar, un musicien indien. Avec lui, il décide d'organiser un concert pour venir en aide aux sinistrés. The Concert for Bangladesh sera programmé en août au Madison Square Garden de New York. L'air de rien, à deux, ils vont inventer un nouveau genre et permettre à la scène de devenir une gigantesque œuvre de charité. Nous y sommes. 1er août 1971. Pour les fans de musique et pour l'UNICEF, c'est clairement un happy day. Plus de 40.000 personnes assisteront à deux représentations. La première à midi. La seconde à 19h. Dès les premières minutes, c'est l'hystérie.
Une affiche légendaire : Clapton, Starr, Dylan et bien d’autres
Ravi Shankar et George Harrison ne sont pas seuls. La liesse de la foule est là pour une bonne raison. Ils ont réuni d'autres musiciens, qui sont aussi des amis. Oh, trois fois rien, des gens comme : Eric Clapton, Ringo Starr, Billy Preston, Leon Russel et un certain... Bob Dylan.