Juin 80. Diana Ross, funky et solaire, sort Upside Down. Basse signée Nile Rodgers, refrain qui tourne en boucle, et un roi Charles III qui danse dessus. Numéro 1 en Belgique, tube absolu de l’été. Et peut-être, de toute une décennie.
Nous sommes le 18 juin 1980. Happy Day pour Diana Ross, l'ancienne tenancière des Supremes devenue une icône disco. Ce jour-là, elle sort un nouveau single dont elle n'imagine même pas la portée future. Un titre signé par deux pointures du son funk : Nile Rodgers et Bernard Edwards, les fondateurs du groupe Chic. Le morceau s’appelle Upside Down. Et il va mettre l’Europe sens dessus dessous.
Tout commence avec une ligne de basse, une guitare qui claquae, une voix d'exception. Diana chante l’amour à l’envers : “Upside down, boy, you turn me…” Une déclaration sensuelle posée sur une piste de danse à quelques jours de l'été. Autant dire que la cible va être parfaitement atteinte.
En Belgique, le morceau arrive en plein mois de juin et envahit aussitôt les platines. On l’entend à la radio évidemment, mais aussi dans les soirées, les campings, les salons… C’est un tube transversal, joyeux, immédiat. Même ceux qui ne parlent pas un mot d’anglais se mettent à chantonner ce refrain qui met immédiatement de bonne humeur.
Pour Diana Ross, c’est un tournant. Elle quitte les ballades orchestrales pour un son résolument moderne, tendu et dansant. Et ça cartonne : "Upside Down" devient numéro 1 dans plus de (accroche-vous) 15 pays, dont les États-Unis, la France et la Belgique.
Et cette chanson a laissé une trace jusque dans les palais royaux. En mars 2025, le roi Charles III du Royaume-Uni a confié, que le 45 tours "Upside Down" faisait partie de ses chansons préférées : “Quand j’étais plus jeune (dit-il) c’était absolument impossible de ne pas me lever pour danser quand elle passait !” On apprend donc que Charles a dansé sur Upside Down. Et ça, c'est déjà incroyable en soi !
Tout l’été 1980, sur les plages comme dans les salons, cette chanson a retourné le cœur et les jambes de toute une génération. Et elle continue encore aujourd’hui de le faire, car un tube de l'été ne s'arrête jamais, non jamais...
Le podcast Happy Days vous replonge dans les années 60 et 70, revisitant la folie musicale, les icônes comme Johnny, Brel ou les Beatles, et les grands événements culturels et scientifiques de l'époque. Chaque épisode propose un voyage nostalgique à travers les souvenirs marquants de ces 2 décennies