Mars 1980. François Valéry surfe sur la vague « Emmanuelle » pour signer un tube disco-érotique, sans vulgarité mais avec beaucoup de soleil. Numéro 1 en Belgique, Emmanuelle devient son plus grand succès. L’été 80 sera sensuel… et dansant.
Nous sommes le 10 mars 1980. Dans les arrière-cuisines des studios parisiens, quelques enregistrements ont un objectif bien précis. Faire danser tout l'été. Dans cette optique, tous les coups sont permis, y compris allez puiser dans l'inconscient collectif érotique.
Happy Day pour François Valéry, qui sort ce jour-là une chanson au charme envoûtant. Une balade disco, pleine de soleil… et de sensualité. Avec un prénom, qui n'est certainement pas le fait du hasard. Il a surtout un petit goût de fruit défendu...
Le tube de l’été est lancé, dont le refrain fait le choix du prénom Emmanuelle. À l’époque, 5 ans après la sortie du film, la France est toujours en pleine "Emmanuellemania", avec ses neuf millions d’entrées. François Valery explique que le truc est venu comme ça, parce qu’Emmanuelle faisait partie des filles sensuelles.
Le morceau est une création originale, signée François Valéry pour la musique et Pierre Delanoë pour les paroles. Il ne s’agit pas de la bande originale d'un épisode d'Emmanuelle, mais d’une chanson inspirée par l’ambiance érotico-romantique de la saga.
Dans Emmanuelle, François Valéry raconte un coup de foudre amoureux, comme une image de carte postale, avec des paroles simples, sensuelles mais (et c'est important) jamais vulgaires : "Emmanuelle, comme un soleil", "Emmanuelle, toujours plus belle"… L’ensemble évoque les amours d’été et n'a pas d'autre prétention.
Et ça marche ! La chanson met quelques semaines à attirer l'attention des programmateurs à la radio. Dès le mois de mai, le succès va s'inscrire dans la durée, puisqu'il va copieusement arroser les radios tout l'été ! Jusqu'à devenir, l'air de rien, le plus gros tube de la carrière de François Valéry, avec plus d’un million d’exemplaires vendus.
Avec sa coupe à la Claude François et son sourire carnassier, François Valery va rejoindre le cercle très fermé des chanteurs à minette, avec une petite gommette disco en plus…
Le podcast Happy Days vous replonge dans les années 60 et 70, revisitant la folie musicale, les icônes comme Johnny, Brel ou les Beatles, et les grands événements culturels et scientifiques de l'époque. Chaque épisode propose un voyage nostalgique à travers les souvenirs marquants de ces 2 décennies