Juin 76. Elton John signe son premier n°1 au Royaume-Uni avec Kiki Dee. Don’t Go Breaking My Heart, pastiche de Motown, devient le duo le plus ensoleillé de l’été. Léger, amoureux, parfait pour les transistors… et pour les slows sans prise de tête.
Nous sommes le 21 juin 1976. L'été commence, Happy Day pour Elton John. Ce jour-là, il sort un titre pop entraînant et léger. Particularité : il n'est pas seul pour l'incarner. À sa côté, une chanteuse britannique au look androgyne : Kiki Dee. Leur chanson, "Don’t Go Breaking My Heart" va devenir le tube de l’été. Et, aussi curieux que cela puisse paraître... le tout premier numéro 1 d’Elton John au Royaume-Uni.
La chanson est écrite par Elton John et Bernie Taupin, sous les pseudonymes Ann Orson et Carte Blanche. À l’origine, le morceau doit être enregistré avec Dusty Springfield, mais elle est trop malade pour entrer en studio.
La solution ? Elton se tourne vers Kiki Dee, première chanteuse britannique signée (précisément) par la Motown.
"Don’t Go Breaking My Heart" évoque un faux duo d’amoureux, sorte de pastiche de Tamla Motown, avec une ligne de basse funk et un refrain en forme de crème solaire. Traduction : facile à appliquer
La chanson est un carton immédiat. Numéro 1 dans plusieurs pays, dont la Belgique, la France, le Canada, les États-Unis. Elle est partout : à la radio, dans les transistors sur la plage, dans tous les bons juke-boxes qui se respectent...
Les plus drôle ? Elton et Kiki ne comptent pas remettre le couvert, d’ailleurs Elton ne mange pas de ce pain là. De plus, ils ne la chanteront ensemble en live… qu’une seule fois 20 ans plus tard !
En 1976, pas de tournée conjointe, juste quelques apparitions télé. Mais, au fond, pas besoin d'en faire beaucoup : "Don’t Go Breaking My Heart" est sur toutes les lèvres.
Et tout l'été 76, de Douvres à Morlanwez, on prête à Elton John et Kiki Dee une passion amoureuses flamboyante... Pour Elton John, on l'a dit, c'est surtout le souvenir de son premier numéro 1 à domicile, au Royaume-Uni, un exploit qu'il mettra 14 ans à dépasser, avec "Sacrifice" en 1990…
Le podcast Happy Days vous replonge dans les années 60 et 70, revisitant la folie musicale, les icônes comme Johnny, Brel ou les Beatles, et les grands événements culturels et scientifiques de l'époque. Chaque épisode propose un voyage nostalgique à travers les souvenirs marquants de ces 2 décennies