Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70

Summer in the City : le coup de chaud rock de l’été 66 signé Lovin’ Spoonful

14 août 2025 | 2 min 36 sec

Juillet 66. Klaxons, sueur et riff nerveux : Summer in the City capture la moiteur de New York. Le groupe The Lovin’ Spoonful décroche son seul n°1. En Belgique, la chanson tourne en boucle. Un été électrique, urbain… et inoubliable.

Nous sommes le 4 juillet 1966. C'est la fête nationale à New York. Ville où un jeune groupe va percer, quelques mois après sa création. Certains sont canadiens, d'autres purs américains. Ils se sont rencontrés à Greenwich Village et se font appeler les "Lovin’ Spoonful".

Les Lovin' Spoonful enregistrent « Summer in the City » en deux sessions dans un studio de Columbia Records à New York en mars 1966.

Tous les ingrédients sont réunis pour créer un tube. D'ailleurs, c'est leur ambition. Grâce à lui, un an après leur formation, les Lovin’ Spoonful vont décrocher leur premier carton planétaire.

Dès les premières secondes, on entend les bruits de klaxons, des marteaux-piqueurs. L’ambiance est posée : c’est l’été dans la ville de l'Est américain, et ça chauffe, dans tous les sens du terme.

La chanson, nerveuse, raconte précisément ces journées étouffantes, où tout est lent, poussiéreux… Mais dès que le soleil se couche, la ville s’électrise : place à la musique et à la drague.

Ce contraste jour/nuit se retrouve aussi dans la musique : des couplets sombres et une envolée plus pop-rock dans le refrain. Une structure peu banale à l’époque, qui donne évidemment toute sa force à la chanson.

Avec ses bruitages urbains, Summer in the City est aussi l’une des premières chansons à capturer l’ambiance sonore. C’est totalement cinématographique. On est loin des plages californiennes de l'époque et de la dolce vita italienne : ici, c’est New York et ses trottoirs brûlants.

Numéro 1 aux États-Unis pendant trois semaines en août, le morceau séduit aussi l’Europe. En Belgique, il tourne tout l’été 66 dans les juke-box.

Le groupe ne survivra pas au succès : ils finiront pas se séparer en 1968.

La chanson, elle, sera reprise par plusieurs artistes, notamment par Quincy Jones, dont la version de 1973 remportera le Grammy Award du meilleur arrangement instrumental…

A la suite...

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Le podcast Happy Days vous replonge dans les années 60 et 70, revisitant la folie musicale, les icônes comme Johnny, Brel ou les Beatles, et les grands événements culturels et scientifiques de l'époque. Chaque épisode propose un voyage nostalgique à travers les souvenirs marquants de ces 2 décennies

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