Happy Days

Comment Raymond Devos a-t-il lancé sa carrière avec son premier one-man-show en 1963 ?

11 février 2025 | 3 min 15 sec

En septembre 1963, Raymond Devos joue son premier one-man-show à Bruxelles. Né en France mais perçu comme belge, il impose son style absurde. Le succès est tel qu’il enchaîne une tournée triomphale avant Paris. Son humour travaillé fera de lui une légende du comique de mots.

Nous sommes début septembre 1963. Happy Day pour un humoriste dont tout le monde pense qu'il est belge parce qu'il est né à Mouscron. En fait, il est français. C'est à Bruxelles, au Vaudeville, qu'il lance son premier « one man show ». Un seul en scène face au public dont Raymond Devos ne mesure pas encore la portée... Son rayon, c'est le comique de l'absurde et des mots. Son obsession : faire rire.

Blessé, comme dans son enfance sans doute.

Au premier temps de la valse, au milieu des années 20, il vit une une enfance heureuse au Château des Tourelles avec ses parents. Il a 4 frères et une sœur.

Tout petit déjà, il découvre le cirque et le théâtre avec émerveillement. La musique aussi.

Lorsqu'il a 2 ans, en 1924, son père fait faillite. La famille se retrouve alors à Tourcoing. Mais, victimes de la crise financière de 1929, ils devront le retirer à contrecœur de l’école du Sacré Cœur de Tourcoing. Direction : la plus modeste banlieue parisienne.

Devos est un très bon élève, mais il doit renoncer à sa scolarité pour contribuer aux charges familiales. À 15 ans, il exerce différents métiers : libraire, crémier aux Halles puis livreur.

Le soir, il prend aussi des cours de musique et de théâtre. Et il fait ses débuts de comédien dans de petites compagnies. Ce n'est pas encore le grand soir...

Dans les années 50, c'est au cabaret « Le Cheval d’Or » puis aux « Trois-baudets » qu’il teste ses premiers sketchs et qu'il se fait remarquer par Maurice Chevalier, qui l'invitera à faire la première partie de son spectacle à l’Alhambra. C'est début de la consécration.

Pour lui, l'humour, c'est du travail. Rien à voir avec le profil du bout-en-train.

À partir de 1957, Raymond Devos multiplie les représentations. Il fait de la musique. Il fait aussi du cinéma. Mais c'est en ce happy day de la rentrée 1963 que sa carrière va prendre une toute autre direction.

Son premier « One man show » s'installe au Théâtre du Vaudeville à Bruxelles. C'est un tel succès qu'il sera suivi d’une tournée. Une tournée qui, l'année suivante, le ramènera à Paris par la grande porte, cette fois.

Le 23 septembre, il s’installe pour six mois au Théâtre des Variétés. Un spectacle qui connaîtra un tel succès qu'il le ramènera, l'années suivante, pour une tournée de six mois chez nous en Belgique, mais aussi en Suisse, en Afrique du Nord et au Liban.

Pour lui, le rire est une choses sérieuse, avec laquelle il ne faut SURTOUT pas plaisanter

A la suite...

Happy Days

Le podcast Happy Days vous replonge dans les années 60 et 70, revisitant la folie musicale, les icônes comme Johnny, Brel ou les Beatles, et les grands événements culturels et scientifiques de l'époque. Chaque épisode propose un voyage nostalgique à travers les souvenirs marquants de ces 2 décennies

Happy Days
Comment Raymond Devos a-t-il lancé sa carrière avec son premier one-man-show en 1963 ?
00:00
00:00