Le 12 avril 1971, John Denver sort « Take Me Home, Country Roads ». Cette ballade nostalgique devient un hymne mondial. Numéro 2 aux États-Unis, disque d’or, elle lance sa carrière et traversera les frontières. Un classique repris dans plus de 19 langues.
Nous sommes le 12 avril 1971. Happy Day pour John Denver. Ce chanteur country s’approprie une chanson destinée, au départ, à Johnny Cash.
Elle est écrite fin 1970 par Bill Danoff, Taffy Nivert (qui formaient alors le duo Fat City) et John Denver lui-même.
La chanson est jouée pour la première fois en public le 30 décembre 1970 à Georgetown, Washington, où John Denver chante en s’aidant de paroles collées au pupitre. Une nuit, ils en parlent à trois et décident finalement de ne pas jouer la carte Johnny Cash. Ce sera Denver lui-même qui va l'enregistrer en studio. Avril 1971 arrive, avec l’album de Denver "Poems, Prayers & Promises" chez RCA. Le single qui va porter cet album, c'est "Country Roads". Quelques accords de guitare suffisent, la bombe est lancée...
En fait, cette chanson a deux titres. Un court (Country Roads), qui fera école. Mais au départ, c'est "Take me home, country roads". Traduction : "Ramenez-moi à la maison, routes de campagne".
Le morceau véhicule une forte nostalgie et un idéal du retour aux sources, porté par un refrain sans ambiguïté. Plus étonnant, par contre, aucun des auteurs n’a jamais mis les pieds en Virginie e avant la sortie du titre. L’inspiration réelle provient d’une route sinueuse du Maryland, mais « West Virginia » sonnait mieux à l’oreille pour le refrain.
Partout où il passe, notamment sur les plateaux télé, c'est un TRIOMPHE... quelques semaines après sa sortie, les paroles de la chanson sont déjà reprises par le public...
C'est un incroyable succès mondial. Numéro 2 aux Etats-Unis et disque d'or partout dans le monde. C'est LE TITRE qui va lancer la carrière internationale de John Denver. Il deviendra l'hymne non officiel de la Virginie Occidentale en 2014.
C'est aussi l’un des titres les plus repris de tous les temps, dans plus de 19 langues, interprété par plus de 150 artistes. Ca fait, l’air de rien, beaucoup de droits d’auteur.
Tout cela n'aurait POURTANT pas été possible avec les paroles originales qui évoquaient des femmes nues, « un chien Poncho qui mangeait de la glace » ou « des hommes qui ressemblaient au Christ ». Paroles qui furent écartées lors de la finalisation du texte pour la version radio... avec le succès qu'on sait…
Le podcast Happy Days vous replonge dans les années 60 et 70, revisitant la folie musicale, les icônes comme Johnny, Brel ou les Beatles, et les grands événements culturels et scientifiques de l'époque. Chaque épisode propose un voyage nostalgique à travers les souvenirs marquants de ces 2 décennies