Le 15 janvier 1974, la série Happy Days fait revivre l’Amérique des années 50. Richie, Fonzie, le rock’n’roll et les dîners d’époque ravivent la nostalgie des téléspectateurs. Succès immédiat, jusqu’en France et Belgique où la série deviendra culte dans les années 80.
Nous sommes le 15 janvier 1974. Happy day pour Happy Days. Il fallait bien qu'on en parle un jour, évidemment. Une nouvelle série américaine de 24 minutes va redonner vie aux années 50 en pleine période disco et punk.
Cette série est la création de Garry Marshall. C'est la 3e qu'il produit pour ABC, et la chaîne est emballée. Bon, avant d'en parler, une petite pièce dans le juke-box, et ça démarre...
Le point de départ de la série, c'est le personnage de Richie Cunningham, un adolescent modèle, qui est un peu l’anti-héros auquel s’oppose et se lie Fonzie, le « cool » du quartier, le chef de la bande, un motard et rebelle au grand cœur.
La série mélange humour, tendresse, amitié, banlieue américaine, rock’n’roll, juke-box et fast-food (notamment dans le mythique restaurant Arnold’s). Au début, Fonzie est un personnage secondaire, mais il voit sa popularité exploser au fil des épisodes, au point que la série a failli être rebaptisée « Fonzie’s Happy Days ». Il n'en sera rien.
Dans "Happy Days", on rit, on s'amuse, on aime les filles... Et on fait de la musique...
Le succès de la série en Amérique vient aux oreilles des Européens. En France, une sélection de 26 épisodes issus des trois premières saisons sera diffusée à partir du 22 août 1976 sur TF1 sous le titre « Les Jours heureux ». Qui est une traduction littérale.
Il faudra encore attendre 2 ans pour que les chaînes belges l'adoptent....
Fonzie (enfin, l'acteur, Henry Winkler) remportera deux Golden Globes du meilleur acteur de série comique en 1977 et 1978, et la série décrochera un Emmy Award en 1978. « Happy Days » sera un symbole de la pop culture, aussi fédérateur dans les années 70 qu’en rediffusion en France et Belgique dans les années 80, grâce à ses personnages attachants et à ses rires préenregistrés. Et peut-être aussi, grâce à la célébration nostalgique de l'après-guerre et des.. 50’s.
Le podcast Happy Days vous replonge dans les années 60 et 70, revisitant la folie musicale, les icônes comme Johnny, Brel ou les Beatles, et les grands événements culturels et scientifiques de l'époque. Chaque épisode propose un voyage nostalgique à travers les souvenirs marquants de ces 2 décennies