Le 1er janvier 1975, Jacques Navadic devient directeur de Télé Luxembourg. Il y développe jeux, séries, animateurs stars, et rapproche la chaîne des familles. Sa vision transforme durablement la télévision dans le Nord de la France et en Belgique.
Nous sommes le 1er janvier 1975. Happy Day pour un journaliste lillois. Cela fait 20 ans qu'il est arrivé à Télé Luxembourg et il va aujourd'hui prendre la direction de la chaîne familiale. Jacques Navadic a 55 ans. Un sacré tempérament, en costume cravate d’époque.
Objectif : asseoir la notoriété de la chaîne auprès des familles, au Grand Duché, mais aussi dans le Nord Est de la France et en Belgique. En 1975, cela fait bientôt 6 ans que la chaîne luxembourgeoise est diffusée dans le Royaume via... le câble. Jacques Navadic le reconnaît, c'est un détonateur.
Lorsqu'il succède à Claude Robert à la direction des programmes en 1975, Jacques Navadic affirme la diffusion quotidienne de films, de séries américaines et de jeux -, mais il va aussi faire monter en télévision toute une série de voix connues de la RTL. Il demande aux animateurs d'adapter leurs émissions radiophoniques à la télé. Deux exemples : André Torrent avec le Hit-Parade et le fameux "Stop ou encore".... confié à Georges Lang. Les jeux de fidélisation arrivent également à l'époque, notamment Le Coffre-fort. Il sera présenté chaque soir par Michèle Etzel...
Sur Télé Luxembourg, on mise sur la fidélité, la personnalité des animateurs et sur le direct, coûte que coûte. Sous la direction de Jacques Navadic, une mode s'installe : la chaîne cherche à diffuser avant première toute une série de concepts et de séries télé. Elle sera ainsi la première chaîne en Europe à diffuser Dallas.
Quatre ans après son arrivée à la tête de Télé Luxembourg, Navadic a une idée de génie, un concours pour engager une nouvelle présentatrice. L'émission s'appelle "Dix en lice" et la soirée de clôture est un véritable événement. Le jury de personnalités est costaud (Michel Drucker, Jean Lefebvre, Frédéric François), mais le public a lui aussi l'occasion de voter. Marylène Bergmann sortira numéro 1 de cette incroyable soirée. Elle deviendra l'une des figures emblématiques de la Villa Louvigny. Navadic poursuivra son œuvre jusqu'en 1982. Malheureusement, le célèbre générique d'ouverture et de fermeture des programmes ne survivra pas à son règne...
Le podcast Happy Days vous replonge dans les années 60 et 70, revisitant la folie musicale, les icônes comme Johnny, Brel ou les Beatles, et les grands événements culturels et scientifiques de l'époque. Chaque épisode propose un voyage nostalgique à travers les souvenirs marquants de ces 2 décennies