Avec Sabine Mathus et Fabrice Staal, plongez dans la magie de White Christmas, interprétée par Bing Crosby. Une chanson née en pleine Seconde Guerre mondiale, devenue un symbole universel de réconfort et de douceur à chaque Noël.
À l’approche de Noël, Sabine Mathus reçoit Fabrice Staal, rédacteur en chef du magazine Zénior, pour un moment suspendu, empreint de douceur et de souvenirs partagés. Cette fois, hommage est rendu à une voix qui traverse les générations et réchauffe les cœurs depuis plus de 80 ans : celle de Bing Crosby.
Impossible d’évoquer Noël sans fredonner White Christmas. Une mélodie familière, presque rassurante, que l’on retrouve chaque année comme un vieil ami autour de la table familiale. Pourtant, l’histoire de cette chanson est née loin des flocons et des cheminées.
Son compositeur, Irving Berlin, insomniaque notoire, écrit les premières lignes lors d’une nuit blanche passée… sous les palmiers. Au petit matin, sûr de lui, il annonce à sa secrétaire avoir écrit « la meilleure chanson que quiconque écrira jamais ». Une audace qui fera sourire, mais que l’histoire confirmera.
Bing Crosby interprète White Christmas pour la toute première fois le 25 décembre 1941, quelques semaines seulement après l’attaque de Pearl Harbor. L’Amérique est meurtrie, inquiète, et cette voix chaude, posée, devient un baume pour tout un peuple. Le succès est immédiat.
Les chiffres donnent le vertige : plus de 50 millions d’exemplaires vendus, faisant de White Christmas le single le plus vendu de tous les temps, devant toutes les chansons de Noël modernes, y compris celles de Mariah Carey.
Mais au-delà des records, c’est l’émotion qui demeure. En 1944, Bing Crosby chante White Christmas devant 15 000 soldats américains sur le front européen. Il confiera plus tard que jamais il n’avait ressenti une telle intensité en interprétant cette chanson. Pour ces hommes loin de chez eux, elle représentait un foyer, une paix rêvée, une promesse de retour.
Né le 3 mai 1903, Bing Crosby aurait eu 122 ans cette année. On l’imagine volontiers, sourire aux lèvres, entouré d’un orchestre parfaitement accordé, sous une neige artificielle, chantant encore et encore ce Noël immaculé qu’il a offert au monde.
Chaque année, sa voix revient, intacte, fidèle, et nous rappelle que la musique a ce pouvoir unique : celui de suspendre le temps et de réunir les générations.
Fabrice Staal rejoint Sabine Mathus dans Entre-nous pour feuilleter Zenior, le magazine 100 % positif qui réveille nos souvenirs. Au programme : confidences et archives autour des grandes idoles des années 60 et 70… comme si l’on rouvrait l’album de famille.