Happy Days

L’Alcazar : le cabaret mythique qui a enflammé les nuits parisiennes dès 1968

9 décembre 2024 | 3 min 27 sec

En 1968, l’Alcazar ouvre à Saint-Germain-des-Prés, mêlant glamour, plumes et scandales. Ce cabaret iconique, lieu de légendes comme Marie-France et Dani, devient aussi Rock’n Roll Circus en 1969. Un incontournable des nuits parisiennes, où Jim Morrison passa ses dernières heures.

Nous voilà en 1968, en plein cœur de Paris, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés. Happy Day pour les oiseaux de nuit. Un cabaret ouvre ses portes au public : l’Alcazar. Une scène où se mêleront glamour, excentricité et un soupçon de scandale.

Sortez les plumes, ce soir, je vous emmène au cabaret.

L’Alcazar s'installe dans un bâtiment chargé d'histoire. Au 17ᵉ siècle, il abrite un jeu de paume, l'ancêtre du tennis. Jean-Marie Rivière, futur animateur du Paradis Latin, veut sortir le grand jeu. Et redonner vie à cet endroit en y installant un cabaret.

Inspiré par le faste des revues parisiennes, les fondateurs veulent concentrer tout ce qui fait que Paris est Paris : spectacles de transformistes, revues à plumes, paillettes et parfum de scandale.

Dès son ouverture, début 1968, l’Alcazar va faire naître des artistes comme Dani….

Mais, la future égérie du lieu, c'est Marie-France, une femme trans qui fait tourner toutes les têtes. Son numéro de Marylin va faire courir le tout Paris. Les Belges, les provinciaux, tout le monde veut goûter à la fête.

Même Marie-France le dit : c’était mieux avant…

Mais l’Alcazar, ce n’est pas seulement du cabaret. L'année après sa création, en 1969, il communique avec une discothèque, le Rock’n Roll Circus.

Ce lieu va devenir le rendez-vous de la jeunesse branchée. Mais il est AUSSI tristement célèbre, car Jim Morrison y aurait passé ses dernières heures, dans la nuit du 2 au 3 juillet 1971.

Ah l'Alcazar. On en trouve des traces partout dans les mémoires. Mais aussi dans les chansons... D'ailleurs, tous les soirs...

Et oui, même dans les "Les Remparts de Varsovie" !

L’Alcazar va traverser les époques. Duke Ellington y fête ses 70 ans en janvier 1970.... devant Maurice Chevalier.

En 1973, il accueille même le tournage d’un téléfilm de Fassbinder.

Jusqu’aux années 80, il manie sans tact l'art de la provocation. On y verra par exemple y danser nue... Florence Thomassin.

Glamour. Champagne. Paillettes. Nuits blanches.1968 se souvient encore, un an avant l'année érotique, de ce Happy Day où un lieu a ravivé les flammes de l'enfer parisien. Tandis que nous, souvenez-vous, tous les soirs, nous étions chanteuses légères, à l'Alcazar...

A la suite...

Happy Days

Le podcast Happy Days vous replonge dans les années 60 et 70, revisitant la folie musicale, les icônes comme Johnny, Brel ou les Beatles, et les grands événements culturels et scientifiques de l'époque. Chaque épisode propose un voyage nostalgique à travers les souvenirs marquants de ces deux décenn

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