Le 1er mars 1976, Machiavel, groupe belge de rock progressif, sort son premier album éponyme, porté par le titre « Cheerlessness ». Mélangeant rock symphonique et mélodies puissantes, ce premier pas marque le début d’une carrière marquée par des succès comme « Fly » et une résilience hors pair.
Nous sommes le 1er mars 1976. Happy Day pour un groupe de rock progressif belge, encore méconnu du grand public. Il s'apprête à faire son entrée en douceur dans le paysage musical, avec un single, "Cheerlessness".
Ce groupe, c'est Machiavel. Il s'est formé 2 ans plus tôt, en 1974. Autour de 4 comparses, dont deux anciens membres du groupe Moby Dick.
Il y a :
Albert Letecheur aux claviers, Roland De Greef à la basse, Marc Ysaye à la batterie, Jack Roskam à la guitare.
Leur musique est encore indéfinie, en tout cas aux yeux du public. Il mélange rock progressif, recherche de mélodies et, aussi, quelques influences symphoniques. Pourquoi avoir choisi ce nom, Machiavel ? C'est un concours de circonstances, selon Marc Ysaye. Il l'explique à Fanny Ruwet.
Tout au long de sa carrière, le groupe va connaître des défections, des remises en question. Très vite, Jack Roskam est remplacé par Jean-Paul Devaux, juste avant l'arrivée de Mario Guccio. Il deviendra le chanteur du groupe.
Jacques Ysaÿe (« Jack Say » pour les intimes), possède un studio d'enregistrement 24 pistes. C'est lui qui enregistre et qui mixe les premiers titres du groupe. Il présente la démo chez E.M.I., qui accepte de produire leur premier 33 tours.
Deux ans après sa formation, Machiavel sort son premier album, éponyme. On y trouve 6 titres, dont ce splendide "Cry no more".
Parmi les titres présents sur ce premier album, on trouve aussi "Cheerlessness". Ce titre aborde le thème de la solitude et du mal-être. La chanson est portée, admirablement, par la voix de Mario Guccio.
En quelques années, Machiavel va enchaîner les albums et connaître un succès grandissant, avec des albums studio comme Jester en 1977 ou encore New Lines en 1980. Un album sur lequel figure "Fly", qui deviendra leur plus grand succès, avant une période plus sombre, qui passera notamment par la case banqueroute.
En attendant, 4 ans plus tôt, le groupe belge savoure sa première victoire. Le 1er mars 1976 restera comme le Happy Day d'un groupe belge dont la résilience n'a pas fini de faire parler. Avec l'album Machiavel et "Cheerlessness", les portes de la gloire s'ouvrent.... pour le meilleur et pour le pire.
Le podcast Happy Days vous replonge dans les années 60 et 70, revisitant la folie musicale, les icônes comme Johnny, Brel ou les Beatles, et les grands événements culturels et scientifiques de l'époque. Chaque épisode propose un voyage nostalgique à travers les souvenirs marquants de ces deux décenn