Happy Days

Goldfinger : le James Bond qui a marqué l’histoire du cinéma et de la musique

5 mars 2025 | 3 min 28 sec

Le 4 juin 1965, « Goldfinger » triomphe au cinéma et en musique. Le film avec Sean Connery impose James Bond comme icône mondiale, tandis que Shirley Bassey fait de la chanson-titre un classique intemporel. Un double succès qui scelle la légende de 007.

Nous sommes le 4 juin 1965. Happy Day pour les fans d'un célèbre espion britannique. Réglée comme un métronome, la production dévoile le 3e volet de la saga James Bond. Un personnage de fiction inventé par Ian Flaming dans le roman "Casino Royale".

Particularité, c'est un ancien espion. Cette année, 007 a pour ennemi un certain Auric Goldfinger, banquier officieux du SMERSH, industriel milliardaire d'origine balte, totalement obsédé par l'or. Générique !

Le film est réalisé par Guy Hamilton. L’agent, lui, est incarné par Sean Connery, qui affronte donc notre méchant Goldfinger et ses sinistres desseins. Cette année, Bond va franchir un palier, tant en termes de box-office que de reconnaissance internationale.

La recette est déjà bien rodée : de l’action, des gadgets high-tech fournis par Q, la fameuse Aston Martin DB5, et un méchant charismatique.

Sans oublier la « Bond girl » de 1964, Honor Blackman, alias Pussy Galore. La rencontre est assez musclée.

« Goldfinger » est un triomphe, partout dans le monde, de Bruxelles à Mexico.

MAIS, un autre ingrédient essentiel va séduire autant que les scènes d’action : la musique. Le morceau-titre, « Goldfinger », est chanté par Shirley Bassey.

Composée par John Barry, cette chanson devient, en un instant, un énormissime succès. Avec sa voix dramatique, Shirley Bassey va imprimer à jamais sa marque dans la saga.

Même si, l'une des idées de génie de la chanson, ce sont les premières notes composées par John Barry...

Certes, il y a débat, mais ce titre sera souvent considéré comme l’une des meilleures – voire LA meilleure – chanson de l’univers 007. C'est aussi le diamant de la chanteuse Shirley Bassey, d’origine galloise, qui va, avec James Bond, trouver le rôle de sa vie : elle reviendra chanter pour 007 à deux autres reprises (« Moonraker » et « Diamonds are Forever »).

Le 4 juin 1965 restera comme un double Happy Day pour « Goldfinger ». D'un côté, le film triomphe au box-office. De l'autre, il offre à Shirley Bassey un tremplin légendaire. Et même un trophée, car Goldfinger sera le seul titre de sa carrière à figurer en tête des ventes, en 1964.

A la suite...

Happy Days

Le podcast Happy Days vous replonge dans les années 60 et 70, revisitant la folie musicale, les icônes comme Johnny, Brel ou les Beatles, et les grands événements culturels et scientifiques de l'époque. Chaque épisode propose un voyage nostalgique à travers les souvenirs marquants de ces 2 décennies

Happy Days
Goldfinger : le James Bond qui a marqué l’histoire du cinéma et de la musique
00:00
00:00