En 1978, grâce au soutien de Frédéric François, le chanteur italo-belge Gerri Lacosta sort son premier single, « Comme un gitan ». Ce happy day concrétise un rêve d'enfant, entre guitare de fortune et concerts locaux. Une belle histoire musicale née dans les cités minières de Cheratte.
Nous sommes en 1978. Un chanteur liégeois d'origine italienne va connaître un beau petit succès grâce à un parrain de choix, un certain Frédéric François, qui croit en lui.
OH… en 1978, Fredo fait chavirer les minettes au dancing de son cœur.
La musique adoucit les plus grand chagrins, dit Frédéric François. Et lorsqu'il rencontre Gerri Lacosta, c'est l'évidence même. Il faut soutenir ce qu'il est et lui offrir un peu sa lumière.
Gerri Lacosta est né dans un petit village d'Italie du nom de Viticuso, entre Rome et Napoli. Il aime la musique et le chant depuis sa plus tendre enfance. Il fait d'ailleurs partie de la chorale paroissiale de son village.
Gerri arrive en Belgique avec son frère et sa mère, à treize ans. Son père est déjà ici. Comme celui de Frédéric François, il travaille à la mine de charbon. Cheratte est le point de chute, un village qu'il ne va jamais quitter.
Lacosta apprend le français, mais il chante d'abord dans sa langue maternelle... quoi de plus normal...
C'est dans le parc de sa cité qu'il commence à gratter de la guitare. Un instrument qu'il est tout de même difficile d'appeler guitare, puisqu'il trouve le manche dans une poubelle. Il se rend chez un ami d'enfance, Tony, qui va l'aider à en faire un véritable instrument de fortune, mais de musique quand même.
Il crée son premier groupe, "Les Misérables", et fait une série de connaissances au sein du club des jeunes de Cheratte. Un autre groupe nait de cette aventure, les Squirrels (les écureuils).
Et puis vient la rencontre, déterminante, avec Frédéric François, qui lui présente son parolier, Marino Atria. Son premier single est ENFIN sur le métier... Changement de langue, Gerri chante désormais en français.
"Comme un gitan" sera son premier single. Un titre qui lui permettra, en ce happy day de 1978, de faire la route des petits festivals et d'être diffusé à la radio, en Belgique et même en France.
Certes, il ne fera pas la carrière de son mentor Fredo, mais il parviendra tout de même à mener une carrière faite de tours de chant et, c'est lui qui le dit, de « réaliser un rêve », celui auquel pensaient sans doute beaucoup de petits enfants de la mine... (à la fin des années 70) chanter la vie, chanter l'amour, chanter la nuit, chanter le jour, comme un gitan...
Le podcast Happy Days vous replonge dans les années 60 et 70, revisitant la folie musicale, les icônes comme Johnny, Brel ou les Beatles, et les grands événements culturels et scientifiques de l'époque. Chaque épisode propose un voyage nostalgique à travers les souvenirs marquants de ces 2 décennies