Le 25 avril 1968, La Planète des singes de Pierre Boule arrive au cinéma. Réalisé par Franklin Schaffner, avec Charlton Heston, ce chef-d'œuvre allie satire sociale, maquillages révolutionnaires et musique avant-gardiste. Succès mondial, il questionne l’homme et sa civilisation.
Nous sommes le 25 avril 1968. Happy Day pour un écrivain français, Pierre Boule.
Hollywood vient de porter au cinéma l'un de ses romans les plus importants, sorti 5 ans plus tôt.
C'est déjà, en 1968, un grand classique de la littérature francophone dans le monde, mais "La Planète des singes" va s'imposer au cinéma.
Pour l'auteur, c'est une satire, comme il l'explique dans l'émission "Lectures pour tous" en février 63. Il ne se revendique pas de la science fiction.
Le film, lui aussi, est profondément humain. Les primates parlent, ils ont établi une hiérarchie. La puissance du scénario questionne le rapport de l’homme à sa propre civilisation et à ses certitudes.
Une fable philosophique qui résonne avec le climat social et politique de la fin des années 60.
La vedette du film s'appelle Charlton Heston, dans le rôle d’un astronaute échoué dans un monde dominé par des singes, qui ressemble aux hommes et qui parlent (évidemment) parfaitement anglais..
Autour de Charlton Heston, le réalisateur Franklin Schaffner a réuni des acteurs comme Roddy McDowall et Kim Hunter, qui disparaissent littéralement sous des maquillages spectaculaires, imaginés par un homme, John Chambers, inventeur d'un procédé de maquillage révolutionnaire pour l’époque.
Bienvenue sur une planète où les êtres supérieurs sont les singes.
La musique est signée Jerry Goldsmith, mélange avant-gardiste de percussions et de sons dissonants. Comme pour renforcer l’étrangeté du décor et le sentiment de décalage.
Oui, le 25 avril 1968 reste comme le Happy Day où "La Planète des singes" de Pierre Boule s'affiche sur tous les écrans de Belgique, 5 ans après la parution de son roman.
Une partition audacieuse qui devient immédiatement un succès international. Notamment pour sa scène finale, monumentale, qui renverse toutes nos certitudes. Car au fond, quelle est donc cette planète sur laquelle George Taylor est arrivé et à quoi va donc mener la révolution ?
Le podcast Happy Days vous replonge dans les années 60 et 70, revisitant la folie musicale, les icônes comme Johnny, Brel ou les Beatles, et les grands événements culturels et scientifiques de l'époque. Chaque épisode propose un voyage nostalgique à travers les souvenirs marquants de ces deux décenn